Les Technopères tome 2

L'introduction pour celui-ci va être beaucoup plus courte que pour le premier tome...

Résumé :
Albino, à la pré-école Techno, s'est fait repérer par la hiérarchie de la secte. En effet, le redoutable bourreau, maître Eldonzo, a dû venir le chercher en le tirant par l'oreille pour l'extraire du piège informatique où il s'était jeté : Albino avait rien moins que piraté la crypte virtuelle du fondateur de la secte, Saint Severo de Loyoza ! Un crime dont les conséquences auraient pu être des plus graves et qui justifie que le jeune surdoué soit envoyé à l'école pénitentiaire de Nohope. Là, il va devoir subir les enseignements du sadique instructeur cyborg Mérodak, et faire sa place parmi d'autres surdoués, pour la plupart déterminés à tout écraser sur leur passage. Sur Nohope, les leçons prennent la forme de compétitions et si l'on perd, on se voit retirer une partie de son organisme... Pendant ce temps, Panépha, la mère d'Albino, a subi une véritable trahison. Les mercenaires qu'elle avait recrutés pour piloter son vaisseau de guerre se sont révélés être en fait les pirates qu'elle voulait affronter. A présent, elle est prisonnière d'Oulrij le rouge, l'un de ses violeurs. Onyx, la fille née du viol par Oulrij, est désormais une princesse pirate convoitée par tous tandis qu'Almagro, le préféré de Panépha, se retrouve cantonné aux tâches les plus répugnantes. Panépha n'a pas oublié son désir de vengeance, mais qui pourra l'aider contre le féroce Oulrij au coeur même de son palais ?
Après un volume d'exposition, l'histoire est déjà "rôdée". Les personnages sont en place et la façon dont les intrigues se déroulent est la même. Une péripétie vient pimenter la séquence d'introduction, car le vaisseau dirigé par "Albino-cent ans" subit une attaque de la part de mutants à tête de requin (on retrouve pas mal de ce genre de mutants chez Jodo, il semble bien aimer les humains à tête d'animal). S'ensuit une première grosse partie où "Albino version jeune" entre dans l'école pénitentiaire éponyme, une deuxième où l'on découvre la suite du destin de sa famille puis une dernière où l'on en revient à l'école pénitentiaire.

Dans cette histoire, Albino est sans conteste possible le "héros" et au sens propre du terme. Il se montre à chaque fois le plus brillant, possède une solution (souvent inattendue) pour chaque problème et déjoue tous les pièges qui apparaissent devant lui. Par contre, il a quand même une petite dimension supplémentaire sans laquelle il serait pénible à supporter : il est naïf, il a confiance, et le monde où il se trouve est rempli de déceptions. Il commence à percevoir que quelque chose ne tourne pas rond dans la secte pan-techno - et son mentor, le fameux Saint Severo de Loyoza, va le lui confirmer en des termes très explicites. On comprend que les prochains épisodes vont permettre de savoir quelle est la nature de l'emprise qu'exerce la secte sur l'espèce humaine - et donc, pourquoi au juste Albino, près d'un siècle plus tard, prend la tête d'un exil vers une nouvelle galaxie...

Le dessin de Zoran Janjetov, assisté par Fred Beltran, est toujours aussi précis et net, et en ce qui me concerne, je trouve que c'est un régal. Dans l'ensemble, un épisode fort convaincant.

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